"Avec un plan tout les deux jours; Sarkozy manque de credibilite"
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Alors que le chef de l'État a dévoilé des mesures pour amortir les effets de la crise sur l'emploi, Ségolène Royal monte au créneau. "Nicolas Sarkozy annonce maintenant quasiment un plan tous les deux jours, donc après, il y a un problème de crédibilité", dénonce l'ancienne candidate à la présidentielle, mardi matin, sur France 2, faisant ainsi allusion aux précédents plans d'aide aux banques et aux entreprises, le dernier ayant été entériné il y a moins d'une semaine . "Il faut faire attention à ce que, au moins, chaque plan annoncé puisse trouver un début d'application avant d'annoncer le suivant", ajoute la présidente de la région Poitou-Charentes. Une formule qui fait écho aux propos du leader du MoDem François Bayrou, qui a souligné la veille qu'"un plan par jour" avait "quelque chose de l'ordre du zapping, et (...) il y a un moment où les gens ne l'entendent plus et décrochent".
Emplois aidés . Au sujet de la relance des emplois aidés dans le cadre du plan pour l'emploi, Ségolène Royal fait remarquer qu'il est "bien dommage qu'ils aient été démolis depuis maintenant plusieurs années" par la droite.
Smic . La socialiste s'est aussi différenciée de Martine Aubry qui a préconisé une augmentation du Smic pour relancer le pouvoir d'achat. En effet, jugeant qu'il fallait "être plus raisonnable que cela", celle qui soutiendra la motion E (un ticket qu'elle formera avec le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb) au congrès de Reims du 14 au 16 novembre prône une augmentation "des bas salaires, mais aussi des moyens salaires".
Camif . Évoquant les salariés "désespérés" de la Camif , elle souhaite que les 15 millions d'euros réclamés par le groupe de vente par correspondance, placé en liquidation judiciaire, lui soient accordés sur les plus de 100 milliards dégagés par l'État pour soutenir les entreprises en difficulté. "On a vu tout d'un coup sortir des milliards pour venir en aide aux banques, c'est-à-dire aux coupables de la crise, il faut aussi que les victimes de la crise bénéficient du même effort des pouvoirs publics", lance Ségolène Royal.
Emplois aidés . Au sujet de la relance des emplois aidés dans le cadre du plan pour l'emploi, Ségolène Royal fait remarquer qu'il est "bien dommage qu'ils aient été démolis depuis maintenant plusieurs années" par la droite.
Smic . La socialiste s'est aussi différenciée de Martine Aubry qui a préconisé une augmentation du Smic pour relancer le pouvoir d'achat. En effet, jugeant qu'il fallait "être plus raisonnable que cela", celle qui soutiendra la motion E (un ticket qu'elle formera avec le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb) au congrès de Reims du 14 au 16 novembre prône une augmentation "des bas salaires, mais aussi des moyens salaires".
Camif . Évoquant les salariés "désespérés" de la Camif , elle souhaite que les 15 millions d'euros réclamés par le groupe de vente par correspondance, placé en liquidation judiciaire, lui soient accordés sur les plus de 100 milliards dégagés par l'État pour soutenir les entreprises en difficulté. "On a vu tout d'un coup sortir des milliards pour venir en aide aux banques, c'est-à-dire aux coupables de la crise, il faut aussi que les victimes de la crise bénéficient du même effort des pouvoirs publics", lance Ségolène Royal.